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69. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies a corriger. » pp. 295-312

Elise n’est par contente de ces raisons, parce qu’elle conçoit clairement que rien au monde pourra mettre son honneur à couvert, lorsque la démarche de Valère sera rendue publique ; on l’accusera toujours avec fondement d’y avoir donné son consentement, et par conséquent on la croira coupable, etc… d’ailleurs Elise a raison d’être offensée de ce que Valère ne lui a point obéi, et n’est point sorti de la maison selon ses ordres dès le premier moment qu’elle a su qu’il y demeurait. […] L’amour de Cléante et de Marianne peut être conservé tel qu’il est dans Molière, en tâchant seulement de le rendre encore plus pure et plus innocent. […] Et dans le personnage même de Laurette on apprendrait combien sont blâmables les Maîtres qui par autorité, et souvent par violence, exigent de leurs Domestiques des services qu’ils ne leurs rendent que malgré eux, et jamais sans concevoir une juste horreur pour ceux qui les forcent à les leur rendre. […] Malheureusement il y a un amour dans la Pièce, et cet amour est traité d’une façon qui le rend suspect de pouvoir faire de mauvaises impressions.

70. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379

La charge ne rend pas les objets haïssables, elle ne les rend que ridicules : de-là résulte un très-grand inconvénient ; à force de craindre les ridicules, les vices n’effrayent plus. […] J’y consens : & je vais rendre raison de la disposition de chacun de mes Articles. […] L’amitié vous rend cependant toujours du même avis. […] Le Projet de Réforme rendra le Théâtre tel qu’il doit être pour cela. […] Vous vous rendriez donc, si le Projet avait lieu ?

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