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418. (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XIII.  » p. 468

Plus il colore ces vices d'une image de grandeur et de générosité, plus il les rend dangereux et capables d'entrer dans les âmes les mieux nées ; et l'imitation de ces passions ne nous plaît que parce que le fond de notre corruption excite en même temps un mouvement semblable, qui nous transforme en quelque sorte, et nous fait entrer dans la passion qui nous est représentée.

419. (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287

, que la danse est quelque fois permise, pourvu qu’elle soit accompagnée de trois conditions qui sont nécessaires pour la rendre innocente. 1. […] C’est pourqoui ni la longueur du temps, ni l’autorité des personnes, ni les priviléges des nations, n’ont pas la force de rendre légitime une mauvaise coûtume. […] Les regards, les ris immodérés, les paroles à double sens, les querelles, les desirs de convoitise, les chansons malhonnêtes, & les libertés criminelles qu’on y prend, rendent presque toujours coupables ceux qui s’y rencontrent.

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