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90. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75

Il est peu de livres plus licencieux, il est plein d’obscénités, d’impiétés, de sarcasmes, contre le Clergé & l’état Religieux, pour le rendre odieux & ridicule. L’impiété va jusqu’au blasphême : Sans vous, dit à son amant une Religieuse amoureuse, sans vous, Dieu, tout Dieu qu’il est, ne rendroit pas mon bonheur parfait. […] Jamais on n’a tant parlé contre le célibat des Religieux, en faveur de la population, on travaille même à détruire tout-à-fait ce saint état, & jamais il n’y a eu tant de célibataires. Le célibat de la débauche, plus contraire à la population que tout l’état Religieux, se multiplie à l’infini dans ceux mêmes qui frondent le plus cet état de sainteté, conseillé par l’Evangile.

91. (1686) La Comédie défendue aux chrétiens pour diverses raisons [Traité des jeux et des divertissemens] « Chapitre XXV » pp. 299-346

Enfin une des plus criminelles mascarades, est celle où l’on prend des habits de Religieux ou de Religieuses. […] On en peut dire autant des habits des Ecclesiastiques, qui ne sont pas moins dignes de veneration, que ceux des Religieux ou Religieuses, & de ceux des Magistrats & de toutes les autres personnes qui meritent d’estre respectées. […] Je n’ai point marqué en particulier qu’il fût défendu aux Religieux & aux Religieuses de danser ; & même d’assister aux danses & aux bals ; parce que cela s’infere assez naturellement de ce que je viens de dire des Laïques & des Ecclesiastiques ; & on doit porter le même jugement des autres recreations que j’ai fait voir n’estre pas séantes ou permises ni aux Laïques ni aux Ecclesiastiques.

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