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326. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19

Il se contente de dire, « c’est une contradiction dans nos mœurs, d’un côté, de laisser l’infamie attachée au spectacle, et de l’autre, de regarder les représentations comme des exercices dignes d’un Roi ». […] « Un Comédien noble, dit-il, n’est plus un prodige ; le plus noble de l’Empire, l’Empereur est Comédien » : « Res haud inira tamen, citharædo Principe, Mimus nobilis. » Après cette plaisanterie il se livre à son indignation, et regarde comme la tache la plus honteuse de la vie de Néron d’avoir paru sur la scène.

327. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Le Comte de Chavagnac & le Marquis de… » pp. 188-216

C’étoit un de ces tableaux où par les regles de la perspective ces traits bizarres, regardés dans un certain point de vue, représentent un objet régulier. […] On n’y voit point de masques ; mais comme dans la Sarmarie on n’y regarde pas de si près, on y voit des Magistrats, des Ecclésiastiques, jusqu’à des Evêques, avec des habits qui valent bien des masques. […] Ce langage est sur-tout dangereux dans un siécle où d’un côté les impiétés sont communes, & de l’autre le luxe, bien loin de passer pour un crime, est regardé comme avantageux à l’Etat, où l’on en fait l’apologie, où l’on s’en fait une loi de décence, une sorte d’étiquette attachée à la dignité, à la fortune, à la noblesse, & où les plus moderés ne le croient qu’une faute legere.

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