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312. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE VII. Histoire de la Poësie Dramatique moderne. » pp. 176-202

Montiano, quoique tirées des Poëtes Grecs, peuvent être regardées comme originales. […] Jodelle fut regardé comme le Dieu de la Tragédie : & parce que nous avions appris qu’en Grece on sacrifioit un bouc à ce Dieu, on conduisit chez Jodelle un bouc couronné de lierre, dont la barbe & les cornes étoient dorées : ceux qui le conduisoient avoient des Thyrses, & chantoient un Dithyrambe, qui finissoit par cette exclamation, yach, évoé, yach, yaha.

313. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VIII. De la Folie. » pp. 163-179

On regarde en pitié ces jouets infortunés de la faiblesse humaine, on rit de leurs saillies, de leurs caprices, de leurs ridicules ; l'un est Jupiter, l'autre Alexandre ; celui-ci est Roi, celui-là Magicien ; il est riche, savant, héros, etc. […] Il n'est pas surprenant que dans une grande solennité David, peu fait au cérémonial de la royauté, qui ne faisait que de naître, se soit laissé emporter aux transports de la joie, jusqu'à danser familièrement avec le peuple, comme il l'avait fait cent fois avec les Bergers ses compagnons, et peut-être, sans y regarder de si près, avec quelque sorte de bouffonnerie indécente qui déplut à son épouse.

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