Notre Poète m’envoie à vous avec confiance pour vous avertir qu’il ne vous refuse aucun plaisir, hors celui de la folie : les gens matériels et qui n’aperçoivent encore la sagesse que dans l’éloignement, mépriseront sans doute son travail ; mais les sages lui en sauront gré : ils le supporteront au moins en faveur de la bonne intention de sa Muse.
Dieu n’accorde pas aux hommes toutes choses à souhait en cette vie : et il leur refuse souvent ce qu’ils souhaitent le plus ardemment, pour les réduire à reconnaître qu’ils sont ici-bas dans une région de misère et de mort. […] Je heurterai du doigt, la porte s'ouvrira : Je surprendrai Chrysis, son œil me charmera, Et de cette surprise, et contente, et ravie, Cette belle qui fait tout le bien de la vie, Se donnant elle-même à mes embrassements, Ne refusera rien à mes contentements. » Il va dire aussitôt l’estime qu’il fait de toutes ces choses. […] Un débauché parle en ces termes dans cette pièce : « Que c’est une douceur d’avoir un père avare « Ille in Synephebis suave esse dicit : Parentem habere avarum, Illepidum, in liberos difficilens, Qui te nec amet, nec studeat tui, Aut tu illum fructu fallas, aut per litteras Avertas aliquod nomen, aut per servulum Percutias pavidum, postremo a parco patre Quod sumas, quanto dissipas libentius. » , Peu facile, sévère, à ses enfants barbare, Qui ne vous aime point, et sans cesse en courroux, Vous refuse le soin qu’il doit avoir de vous. […] , et qu’on lui demanda de quel droit il avait entrepris sur une Chrétienne ; il répondit qu’il l’avait fait justement, puisqu’il l’avait rencontrée dans son empire. » « Et lorsqu’il veut rendre raison aux Païens pourquoi les Fidèles refusaient d’assister à leurs spectacles, il dit en un mot : In Apolog.