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258. (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351

Mais comme il y a près d’un an que nous nous laissâmes engager à développer ici la Tradition de l’Eglise touchant les spectacles, et que cette matière ne paraît pas achevée, si on ne traite le point proposé ; nous ne refusons pas d’en parler, d’autant plus que les défenseurs de la Comédie ne manqueraient pas de se prévaloir de la liberté que les Comédiens viennent de se donner par la représentation de Judith350.

259. (1733) Theatrum sit ne, vel esse possit schola informandis moribus idonea « Theatrum sit ne, vel esse possit schola, informandis moribus idonea. Oratio,  » pp. -211

Du moins ne peuvent-ils refuser le tribut de leur estime & de leurs éloges à l’adresse des Maîtres qui s’efforcent d’enseigner en amusant, & de faire des leçons importantes d’un jeu puerile en apparence. […] Corneille enfin forçant les obstacles d’un sentier escarpé, & sujet par conséquent à d’illustres chutes, redoublant toujours ses efforts pour tendre de plus en plus au sublime & au merveilleux, chercha par la voye de l’admiration des applaudissemens trop mérités, qu’il arracha des plus déterminés à les lui refuser : Racine suivant une pente plus douce, mais par-là plus sûre, s’élevant plus rarement, soutenant son vol avec grace, & le ramenant promptement aux amours, parut s’offrir de lui-même aux suffrages qui prévenoient son attrayante douceur.

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