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304. (1640) L'année chrétienne « De la nature, nécessité, et utilité des ébats, jeux, et semblables divertissements. » pp. 852-877

C’est un grand trait d’imprudence, pour avoir un peu, perdre beaucoup ; et pour une récréation extérieure, perdre les intérieures ; pour un plaisir d’une heure, se mettre en danger de perdre les éternels, et d’encourir une cuisante peine ou au purgatoire, ou en l’enfer ; à l’un desquels infailliblement vous seriez condamnée, si sans avoir loisir de vous reconnaître, la mort vous trouvait en telle récréation, comme il peut arriver : Saint Cyprien a dit, « Que la plus grande volupté est d’avoir surmonté, et quitté la volupté » :59 aussi je vous dis, que la plus belle récréation est, d’avoir quitté telles récréations, on dit que l’herbe Sardonique fait mourir en riant ; les plaisirs pris en telles assemblées, vous chatouillent, et vous font rire, mais en riant ils vous tuent.

305. (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128

Justin en abrogeant ce chapitre, ne fit que ce qui se fait de nos jours lorsqu’on vient à reconnoître que le préjugé seul fait la solidité d’une loi. […] C’est là qu’ils reconnaissent l’avarice pour une maladie de l’ame quand ils regardent un avaricieux persécuté d’inquiétudes continuelles, de soins extravagans & d’une indigence volontaire au milieu de ses richesses.

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