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345. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Faste. » pp. 154-183

Ce n’est que par une longue étude & une méditation profonde qu’on peut atteindre à cette perfection, il faut même l’avoir reçu de la nature ; le talent de la parure est un don du ciel, beaucoup se flattent de l’avoir : peu sont assez heureux pour l’obtenir. […] Esther y est indifférente, Judith la recherche avec soin, Magdelaine en fait le sacrifice, toutes trois avoient des bonnes intentions, mais leur conduite est bien différente : Esther au moment décisif d’être présentée au Roi pour recevoir la couronne, ne demande aucune parure ; indifférente à tout, elle prend ce qu’on lui donne, non quæsivit mundum muliebrem . […] Ce passage traduit mot à mot est inintelligible : qu’est-ce que recevoir un visage contre son visage, & le mensonge contre son ame ?

346. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE IV. Traité de la Danse de Cahusac. » pp. 76-104

Germain, la Reine, les Princesses dansèrent en Sirenes, Nayades & Néréides ; les Princes, les Seigneurs, en Tritons, Faunes, Satyres, & reçurent chacun un présent de sa Dame. […] C’est de là qu’elles donnent des loix, qu’elles reçoivent des présens & des hommages, & savent le mieux s’humaniser. […] Les masques n’y sont pas reçus pendant la nuit.

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