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173. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — A SA MAJESTÉ IMPERIALE ELISABETH PREMIERE, IMPERATRICE DE TOUTES LES RUSSIES. » pp. -

Des vues si pures me font espérer que Votre Majesté ne refusera pas sa protection à mon Ouvrage, et qu’elle recevra avec bonté les hommages du très profond respect avec lequel je suis, De Votre Majesté Impériale, MADAME, Le très humble et très obéissant Serviteur, Louis Riccoboni.

174. (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88

C’était donc par ces témoignages extérieurs de joie, et par la Danse, qu’ils exprimaient autour d’une Idole tout ce qu’ils en pensaient ; c’est-à-dire, la confiance qu’ils y mettaient, le ressentiment des grâces qu’ils croyaient en avoir obtenues, et l’espérance d’en recevoir encore de nouvelles. […] Que les personnes infâmes, tels que sont les Comédiens, ne soient point reçus à former des accusations. […] Secondement, parce que dans la Comédie, il y a du côté des Spectateurs des ris et une joie immodérée, le Spectacle n’étant jamais bien reçu si l’on n’en est que médiocrement réjoui. […] comme aussi de punir très sévèrement les Cabaretiers et tous autres qui les recevront chez eux. […] Il n’y a point de lieu destiné pour toujours à recevoir le jeu comme la Comédie, qui semble dresser Autel contre Autel, et avoir des Palais fixes, qui sont comme les Temples du Prince des ténèbres, dont il se sert pour faire insulte à Dieu.

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