répond, que sans courir au théâtre, nous trouverons la nature si riche en spectacles divertissants, et que d’ailleurs la religion et même notre domestique sont capables de nous fournir tant d’occupations où l’esprit se peut relâcher, qu’il ne faut pas se tourmenter pour en chercher davantage : enfin que le chrétien n’a pas tant besoin de plaisir, qu’il lui en faille procurer de si fréquents et avec un si grand appareil.
A quoi il répond, qu’en effet elle n’est pas blâmable pourvu qu’elle garde les règles qu’il lui prescrit, « qui sont de ne rien dire et ne rien faire d’illicite, ni rien qui ne convienne aux affaires et au temps » : et voilà tout ce que l’on tire de ce saint docteur en faveur de la comédie.