/ 278
216. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179

L’idée de la comédie, portée à l’Eglise, portée partout, dégoûte de toute pratique de religion : le théâtre inspire un esprit de dissipation et de frivolité, un goût de mollesse et de volupté, un penchant à la satire et à la malignité, une tournure de mensonge et de fausseté, un ton d’irréligion et d’impiété, le mépris de tout objet sérieux, l’opposition à toute réflexion religieuse ; prière, lecture, instruction, visite des pauvres, pénitence, modestie, en un mot il éloigne de tout ce qui forme la vie Chrétienne.

217. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Henri IV. » pp. 121-168

Mais ce qui fait bien voir que, content de trouver un bon mot ou une rime, les poëtes écrivent sans réflexions & sans connoissance, c’est que Henri pour régner a tenu une conduite toue ultramontaine : ce qui seroit aujourd’hui le plus grand crime. […] Nous terminerons ces réflexions sur Henri IV. par deux portraits qui ne sont pas suspects, l’un de l’histoire du Cardinal de Bentivoglio, rapporté dans la vie de Madame de Longueville ; l’autre du Spectateur Anglois, tom. 

/ 278