→ Texte : « Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde à une Dame de la Cour qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de théâtre », p. 312-410. […] [Fortement inspiré des Réflexions de l’abbé de La Tour .] […] Suites des réflexions de l’auteur du J. », t. […] • « Réflexions sur les spectacles. […] • « Réflexions politiques, historiques, littéraires et morales, sur le théâtre », in Œuvres complètes de La Tour, doyen du chapitre de Montauban… ; publiées par l’abbé Migne, Paris, J.
C’est pour vous dire, que le licite loin d’empêcher son contraire, le provoque : en un mot, ce qui vient par réflexion, n’éteint pas ce que l’instinct produit ; et vous pouvez dire à coup sûr, de tout ce qui excite le sensible dans les comédies les plus honnêtes, qu’il attaque secrètement la pudeur. Que ce soit ou de plus loin ou de plus près, il n’importe ; c’est toujours là que l’on tend : par la pente du cœur humain à la corruption, on commence par se livrer aux impressions de l’amour sensuel : le remède des réflexions ou du mariage vient trop tard : déjà le faible du cœur est attaqué s’il n’est vaincu, et l’union conjugale trop grave et trop sérieuse pour passionner un spectateur qui ne cherche que le plaisir, n’est que par façon et pour la forme dans la comédie.