/ 301
20. (1752) Essai sur la comédie nouvelle « Dédicace » p. 

Mon hommage est plus pur ; c’est à mon ami.

21. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE III. Immodestie des Actrices. » pp. 57-84

Surtout cet amour pur à la Dom Quichotte est impraticable dans la société des Dulcinées de la comédie, dans le goûr & la fréquentation du théatre. L’amour pur, qui est à la pointe de l’esprit devant une gorge découverte, une Actrice parée, une danseuse de l’opéra ; un amour alambiqué dans les foyers, les coulisses, les cellules, les loges est un délire. […] Tout n’est que vertu morale, loi naturelle, pur pélagianisme, qui attribue tout à la force de la volonté & de la raison, & trouve tout en soi-même : éducation toute profane, où le christianisme n’entre pour rien. […] On en voit, il est vrai, jusqu’au pied des Autels insulter au Dieu de sainteté, forcer l’asyle de la religion, tendre des pieges à l’innocence, & faire triompher le démon jusque sur le trône de la Divinité ; les Anges frémissent d’horreur, les ames pures en tremblent. […] Elle seule devroit suffire pour interdire aux Chrétiens l’entrée d’une salle de spectacle : le péché étalé de toutes parts feroit tomber les ames les plus pures.

/ 301