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226. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Christine de Suede. » pp. 111-153

Baile atteste l’irréligion de cette Reine, mais du moins il a la pudeur de ne pas lui en faire un mérite, il a conservé une de ses lettres sur la révocation de l’Édit de Nantes, mai 1686.

227. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232

Les modelemens auront presque les mêmes qualités que les imitemens : ils doivent être honnêtes, vrais, sages & critiques : honnêtes, en n’admettant aucune action, aucun geste, qui puissent allarmer la pudeur la plus scrupuleuse : vrais, en peignant ce qui est, & comme il est ; en n’employant pas sur le Théâtre des gestes insolites, qu’on ne voit que là : sages, en ne donnant à l’action que le degré de vérité convenable, pour plaire ; en s’éloignant de tout jeu forcé, fût-il vrai, soit par l’enflure dans la Tragédie, soit par la charge, dans le Comique : critiques, en assaisonnant du sel du ridicule les actions qui doivent en être chargées ; en le rendant sensible, dans celles où il est caché sous des expressions simples, aux-quelles le geste & le ton peuvent seuls mettre une valeur. […] Les Auteurs ne pourront offrir que des Drames adaptés à la nouvelle manière de représenter, convenables à la dignité, & sur-tout à l’innocence & à l’honnêteté des nouveaux Acteurs ; utiles aux mœurs, ou tout au moins propres à exciter le rire des honnêtes gens, par des saillies fines & naïves, sans allarmer la pudeur, & sans blesser la Religion*.

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