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408. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. Si la Musique Française est plus agréable que la Musique Italienne. » pp. 287-291

Ne pourrait-on pas dire qu’ils ne la célèbrent avec tant de soin que parce qu’ils sentent qu’elle ne saurait se passer de leurs suffrages, & qu’ils empêchent par ce moyen le Public d’ouvrir les yeux ?

409. (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504

On oppose que le Bal est un divertissement public, plût à Dieu qu’il ne le fût pas tant, le désordre n’en serait pas si déplorable s’il était moins commun. […] N’est-ce point cette raison qui nous porte délicieusement à nous trouver en ces actions publiques comme à une représentation de ce que nous faisons tous les jours ? […] Le premier fut que les hommes de théâtre seraient déclarés infâmes et incapables d’arriver jamais ni à l’état de Sénateur, ou de Chevalier, ni à aucune Charge publique. […] Les punitions publiques qui s’en feraient, nous serviraient encore d’une barrière ; on se persuade aisément qu’une chose n’est pas mauvaise, quand elle passe sans correction. […] Ce Prince qui avait été travaillé d’une assez longue infirmité d’esprit, ayant quelque commencement de santé en voulut donner la joie au public de l'avis de ses meilleurs amis, y pouvait-il avoir une intention plus légitime ?

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