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131. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « I. Occasion et dessein de ce Traité : nouvelle Dissertation en faveur de la Comédie. » pp. 1-3

Le Religieux à qui on avait attribué la Lettre ou Dissertation pour la défense de la comédie, a satisfait au public par un désaveu aussi humble que solennel. L’autorité Ecclésiastique s’est fait reconnaître : par ses soins la vérité a été vengée, la saine doctrine est en sûreté, et le public n’a besoin que d’instruction sur une matière qu’on avait tâché d’embrouiller par des raisons frivoles à la vérité et qui ne seraient dignes que de mépris s’il était permis de mépriser le péril des âmes infirmes : mais qui enfin éblouissent les gens du monde toujours aisé à tromper sur ce qui les flatte.

132. (1804) De l’influence du théâtre « PREFACE. » pp. -

Son généreux dévouement, pour ramener et consolider le bonheur public, devient un exemple efficace qui gagne tous les cœurs, et rallume partout le feu sacré de l’amour de la Patrie. […] Aux yeux de quelques personnes qui n’y feraient point assez d’attention, cette production, à cause d’une sorte de similitude dans le titre, pourrait offrir des traits de ressemblance avec l’ouvrage du cardinal Maury, qui, en nous donnant un excellent traité de l’Eloquence de la Chaire et du Barreau b, s’est récemment acquis de nouveaux droits à la reconnaissance publique et aux faveurs de la renommée. […] En l’examinant donc sous son véritable point de vue, j’ai établi qu’elle était d’un grand secours pour consolider le bonheur public sous ce triple rapport, en ce que, en tempérant à l’égard des peuples l’autorité souveraine, elle la leur rendait respectable et chère ; en enchaînant l’injustice des passions, elle maintenait l’harmonie sociale ; en offrant aux malheureux de véritables consolations, et leur aidant à supporter les peines de la vie, elle conservait à l’Etat des Citoyens utiles.

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