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352. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83

Les lois Romaines avaient les mêmes alarmes, et prenaient les mêmes précautions que Marseille païenne, parce qu'il est de l'intérêt essentiel de l'Etat que les jeunes gens qui en sont l'espérance, aient de la religion et des mœurs, et étudient les sciences propres à leur profession. […] C'est ainsi qu'on a vu le Maréchal de Saxe, au retour de la campagne, venir à la comédie, et s'y laisser couronner par une Actrice, sans craindre de laisser flétrir ses lauriers par les mains de la mollesse, plus propres à couronner de myrte ou de roses quelque Céladon. […] Ce mot de foyer, le mot propre de la comparaison que je fais, me rappelle un autre foyer derrière le théâtre, où tous les feux du vice sont encore plus ardents.

353. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XIII. De l’éducation des jeunes Poëtes, de leurs talents & de leurs sociétés. » pp. 204-218

L’homme n’a d’ardeur pour les sciences qu’autant qu’il a des qualités propres à y réussir.

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