Les Histoires profanes fournissent aussi plusieurs riches sujets aux theatres, les mœurs des siecles luy donnent d’amples matieres, & si le tout est traité avec la bienseance qui est convenable à la Religion, & à l’honesteté publique ; leur innocence est à couvert des foudres.
Mais ce qui est bien plus important, c’est le mêlange profane du bien & du mal, de la vertu & du vice ; & cette idée fausse, contraire à l’oracle de Saint Paul, de ne pas faire du mal pour procurer du bien, non sunt facienda mala ut eveniant bona , cette alliance très-peu religieuse est réprouvée par le saint apôtre, II Cor. 6.