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229. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32

Sujet tiré des Métamorphoses d'Ovide, qui n'a de liaison avec le premier que le rapport de l'inceste de Comminge avec sa cousine, et de Térée avec sa belle-sœur, et l'envie de mêler le sacré avec le profane, les vertus de la Trappe avec les amours de la fable, le Chrétien avec le Païen : « Ut placidis coeant immitia.

230. (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160

Mais lorsque les vices les plus honteux diffamaient la scène, et avilissaient les Acteurs ; lorsque ceux-ci jouaient avec les gestes les moins équivoques ; que les hommes et les femmes méprisaient toutes les règles de la pudeur, et que l’on y prononçait ouvertement des blasphèmes contre le saint Nom de Dieu : pour peu que l’on sût rougir, pour peu que la conscience ou l’éducation parlassent, ces spectacles devaient naturellement faire horreur ; du moins ne pouvait-on s’y méprendre, ni regarder comme permis des discours aussi profanes, des actions aussi licencieuses et aussi contraires à l’honnêteté. […] Sans aller chercher les héros de la fable, les Muses en avaient de plus réels à célébrer ; la matière était assez abondante pour qu’on se passât aisément de sujets étrangers, et d’incidents profanes et dangereux.

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