Les principes qu’on vient de lire, qui découlent de la Charte, sont anathématisés sans doute, par l’intolérance religieuse, et par cet esprit d’indépendance et de domination, qui, de tout temps, caractérisèrent trop souvent, le clergé séculier et régulier. […] Celui-ci s’expose ainsi à être soupçonné d’approuver et de recéler au fond du cœur, les mêmes principes et les mêmes doctrines abominables, qui causèrent de si grands désordres au temps de la ligue.
Il faut conclure nécessairement de tous les principes si solidement prouvés dans tous les Ouvrages dont j’ai fait l’Abrégé dans celui-ci, que les Comédies seront toujours défendues tant que les hommes et les femmes s’entretiendront d’amour et des autres passions sur le Théâtre, et que les Chrétiens n’y pourront aller sans péché, à cause du danger qu’il y a d’exciter ou de réveiller leurs passions, à cause du mauvais exemple, à cause qu’ils contribuent à l’excommunication des Comédiens qui exposent leur salut pour divertir leurs Spectateurs.