La Création du ciel, les Mystères de Joseph, de Suzanne et de Juditha , dont les principaux rôles étaient remplis par des prêtres, ont-ils la décence des pièces jouées sur nos théâtres modernes ?
Et certes, dût-on dépouiller le théâtre de ces charmes artificiels, qui en font un des principaux agréments, et qui font tant d’impression sur l’âme ; on ne peut dissimuler que tout ce qui est spectacle, n’excite la passion ; que tout ce qui concourt à ce profane divertissement, tout ce qui flatte nos sens, est un piège à la vertu.