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8. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83

Sa grossesse lui servit de prétexte : elle ne vouloit pas accoucher d’un prince allemand. […] Elle gagna des princes, des seigneurs, le peuple, & commença de nouveaux troubles. […] Les Princes sont enfin délivrés. […] Mais le départ des Princes changea toute la scène, & la rendit moins amusante. […] Le Cardinal donna un repas somptueux à tous les Princes & à tous les Seigneurs ses ennemis.

9. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Du mandemant de Monseigneur l’Archeveque de Rouen. » pp. 379-401

S’il en était autrement, les prêtres seraient privilégiés, au-dessus même de la monarchie et du monarque ; car la Charte, en reconnaissant les principes monarchiques et l’existence immuable de la légitimité dans la personne du souverain, a spécifié et modifié les droits du prince, qui se trouve, en beaucoup de circonstances, soumis aux lois communes du royaume. […] Pourquoi voudrait-il se mettre au-dessus du prince et des codes des lois qui forment la base de la constitution présente du royaume ? […] Les citoyens une fois rangés pour ainsi dire sous la bannière de la puissance ecclésiastique, le prince, qui voudrait résister aux altières prétentions du clergé, serait traité d’hérétique, de rebelle, et sa vie serait à la merci des fanatiques. […] En effet, la religion catholique n’aurait aucune influence dans l’Etat, si le prince, qui a établi la loi constitutionnelle, ne lui avait assigné et conféré la prééminence sur les autres religions. C’est au prince, c’est à sa volonté, c’est à son autorité que cette religion est redevable de son existence.

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