Charles Borromée ait été persuadé de la nécessité de la Comédie, et qu’il l’ait permise ; que, sur ce que les Gouverneurs de Milan s’opposèrent aux exhortations qu’il faisait aux Princes et aux Magistrats de chasser de leurs Etats toutes sortes de Comédiens, il fit ordonner au troisième Concile provincial que les Prédicateurs reprendraient avec force les dérèglements de ces plaisirs, que les hommes séduits par une conduite dépravée, mettaient au nombre des bagatelles, où il n’y a point de mal ; qu’ils décrieraient avec exécration les spectacles, les jeux, les bouffonneries du Théâtre, etc.
Si l’établissement est bien fait, les Grands et les Princes doivent trembler au seul nom de la Cour d’honneur. […] Dans une Monarchie où tous les ordres sont intermédiaires entre le prince et le peuple, il peut être assez indifférent que certains hommes passent de l’un à l’autre : car, comme d’autres les remplacent, ce changement n’interrompt point la progression.