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309. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117

Ce prétendu remede aux désordres ne peut servir qu’à peu de malades, n’en guerit aucun, & au contraire les multiplie, aigrit leurs maux & les rend incurables. […] Il faut mettre bien de l’importance dans la possession d’une courtisanne, pour en avoir des idées si folles, & en être soi-même bien épris, pour en faire un mérite ; il faut bien compter sur la crédulité ou sur la dépravation du public, pour les imprimer & les embellir de tous les traits de l’obscénité la plus rafinée, & lui présenter un tableau de l’Arétin, pour peindre une vertu héroïque, & il faut être bien aveugle pour ne pas sentir qu’il dépare lui-même ce prétendu héroïsme. […] Jamais ils n’ont prétendu avoir la propriété de toutes les couronnes.

310. (1772) Spectacles [article du Dictionnaire des sciences ecclésiastiques] « Spectacles. » pp. 150-153

D’autres prétendent que les spectacles doivent leur origine à la lie du paganisme, & que la premiere comédie commença par des danses & des chansons, qui se faisoient dans Icarie, bourg d’Athenes, autour d’un bouc qu’Icare avoit tué dans une vigne de Bacchus, dont il gâtoit les fruits.

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