» Car après que ce prétendu Théologien a voulu justifier la Comédie par cet exemple, il se contredit dans la page 58. […] Il cite Racine qui a renonce à sa Bérénice, la croyant dangereuse à la pudeur ; et prétend que Corneille dans son Cid veut qu’on aime Chimène, qu’on l’adore avec Rodrigue. […] L’Auteur répond aux autorités et aux raisons du prétendu Théologien : nous les avons vues dans les Ouvrages précédents.
A voir ces écrivains se déchirer les uns les autres, on peut dire, comme de Pétrin et de Colasse : Apollon, toujours équitable, Prétend qu’ils ont raison tous deux. […] S’il se croit égal à son Dieu, ce n’est plus un Dieu, le prétendu merveilleux de son audace s’évanouit, il détruit son propre sublime. […] Ce poëte n’a pas même l’honneur de l’invention de ce prétendu sublime. […] Tous les dramatiques, charmés de trouver cette veine facile de prétendu sublime, se sont applaudis de faire contraster l’homme avec Dieu, le sujet avec le monarque, d’attaquer la religion et l’Etat, le ministre de Dieu et celui du prince. […] Le doucereux Racine est le poëte le plus élégant, et le seul constamment élégant, qui jamais, dit-on, ne se permette de négligence, quoique l’abbé d’Olivet, dans ses Remarques, prétende y avoir trouvé plus de 200 fautes de langage.