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77. (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « I. » pp. 6-8

Il est mort, poursuivent-ils, le N. de ce mois, et dans l’accablement de tristesse où nous met une telle perte, la seule chose qui nous reste, est d’élever nos yeux vers Jésus Christ, afin qu’ayant pitié de l’abandonnement où nous sommes, il daigne donner un véritable Pasteur à son Eglise qu’il a fondée lui-même, et contre laquelle, selon sa promesse les portes de l’Enfer ne prévaudront jamais. 

78. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Fêtes de Théatre. » pp. 169-185

Plusieurs pénitens pleins de vénération pour leur sac & leur capuchon, ont aussi trouvé fort mauvais qu’on en eût fait l’uniforme des gardes ; ils s’en sont plaints amérement, de vive voix, & par écrit ; car il a paru des lettres anonimes qu’on leur attribue, où on fait un grand éloge de leur saint habit, & l’on porte plainte à l’Evêque de Saint-Pons, à qui elles sont adressées, de l’affront qu’on a fait à la vénérable confrerie, en plaçant des pénitens sur le théatre, comme si elle étoit une troupe de comédiens, & comment trouver l’esprit de pénitence sous un habit devenu prophane ? […] La petite porte étoit fermée, & on ferma la grande, parce que l’air extérieur augmentoit le feu. Cette précaution augmenta le désordre, on s’étoustoit pour sortir, les domestiques qui étoient dehors enfoncerent les portes pour aller sauver leur maître, plusieurs périrent avec eux, & bien d’autres pour sauver leur parent & leurs amis.

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