Pour les mysteres qu’une dévotion simple & grossiere avoit établie, qu’un corps de confreres comédiens représentoit, outre que c’étoit un objet très-borné, un spectacle momentanée qui revenoit très-rarement, qui n’eût d’abord rien de mauvais, où l’histoire maussadement défigurée, ne pouvoit plaire à des gens d’esprit, ni par le ton de piété aux libertins ; d’ailleurs dès qu’on vit ce pitoyable spectacle dégénérer en licence, & confondre monstrueusement la Réligion & le vice : on n’eut point besoin de loix & de décisions, ils deviennent l’objet du mépris qu’ils méritent.
Le livre des trois Siecles qui fait l’éloge des talens poétiques, de Dorat sans entousiasme, ajoute : Ses productions sont des especes de phosphore qui éblouissent un instant pour se perdre dans l’obscurité fameuse, ressemble à une femme plus jolie qu’intéressante, sans cesse occupée à plaire, & qui plait en effet à ceux qui preferent l’art à la nature.