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292. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VII. Quelle doit être la Comédie après la réformation du Théâtre. » pp. 69-85

Tous les Philosophes et tous les Savants les plus graves conviennent que les vices ne doivent point nous être reprochés crûment, et que ce n’est pas avec austérité qu’il faut enseigner la vertu : la dureté des réprimandes révolte, et la sècheresse des préceptes dégoutent ; et c’est une maxime approuvée unanimement, qu’il faut tempérer, par la douceur, l’amertume des reproches et des leçons, si l’on veut persuader et plaire en même temps.

293. (1658) L’agent de Dieu dans le monde « Des théâtres et des Romans. CHAPITRE XVIIII. » pp. 486-494

Un politique usurpateur, se plaît en ces feintes, qui expriment sa conduite au naturel, qui la justifient par un applaudissement public ; ce que les autres prennent pour un divertissement lui est une étude, un secret conseil, où il corrige, retranche, ajoute beaucoup de choses par les promptes ouvertures de l’esprit, et ayant vu le dernier point où peut porter l’autorité dominante, il croit faire une grande miséricorde de n’aller pas à toutes les extrémités.

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