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272. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De la Musique Française & Italienne. » pp. 252-286

On voit entre autres en France la Partition de cette Pièce gravée en Italie, & dont les paroles sont traduites : on la trouve dans plusieurs de nos Bibliothèques, & particulièrement dans celle de M. le Comte de P***. […] Favart a faite de la Serva-Padronna, nous prouve depuis long-tems que notre Langue est aussi mélodieuse, aussi chantante que l’Italienne, puisqu’on n’a fait aucun changement à l’éxcellente musique de cette Pièce, pour l’assujettir à des paroles Françaises ; cette vérité, qui est sous les yeux de tout le monde, détruit sans ressource les critiques & les sophismes de ces hardis Ecrivains, qui refusant de se rendre à la raison, doivent céder à l’évidence. […] Ce passage est souvent dur ; c’est un défaut dans tous les Ouvrages ; c’en est un grand dans les Pièces de musique de ne pouvoir finir : les Italiens tombent dans ce défaut plus que les Français.

273. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Cinquième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 33-39

On vient de donner une Pièce célèbre, dans laquelle l’Acteur qui fait le rôle de Saint-Albin a mis un intérêt, une chaleur, une intelligence qui lui ont concilié tous les suffrages.

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