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293. (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128

C’est une secrette instruction des choses les plus utiles au peuple, & les plus difficiles à lui persuader. […] Ce vertueux Prélat se fut bien gardé de salir sa plume en donnant des Pièces aux Comédiens, s’il eût été persuadé que le Théâtre est une école dangéreuse, proscrite par les bonnes mœurs.

294. (1639) Instruction chrétienne pp. -132

Mais je sais qu’il y a plusieurs personnes graves et emportées par la coutume, ou trop portées à la complaisance, lesquelles toutefois ne voudraient pas offenser Dieu de gaieté de cœur ; entre lesquelles il y en a qui se sont laissé persuader, qu’en ces choses il y a peu ou point de mal, et ainsi s’endorment par les charmes de ceux qui en disputent sans parties ouïesd, ou sans contendants qui leur répondent ; et le plus souvent n’allèguent que leur opinion, pour toute raison. Et d’autant qu’on leur persuade que ce n’est qu’une rigueur de l’humeur chagrine de ceux, qui ont en nos temps, ou ceux de nos pères, travaillé à la réformation des abus en la doctrine et ès mœurs, et qui veulent abolir tous honnêtes plaisirs ; il est à propos qu’ils apprennent, s’ils ne le savent, que tous ceux qui de tous temps ont instruit les peuples Chrétiens, touchant ès bonnes mœurs, ou qui les ont munis contre les vices, ont condamné et détesté, ce qu’on leur propose, non seulement comme tolérable, mais aussi, comme louable et profitable.

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