Mais (ce qu’assurément ne voudrait pas imiter le plus habile acteur de la comédie), il réalisait la chose, et ordonnait à ceux qui avaient le personnage de bourreau, de ne le point épargner, et, à la mort près, de lui faire sentir à grands coups de fouets toutes les douleurs du martyre.
De toutes les passions qui tyrannisent les hommes, celle de l’amour est la seule que l’on puisse présenter aux Spectateurs, sous différentes faces : l’avarice, le jeu, la jalousie, etc. ont toujours le même aspect : on peut bien diversifier les faits ; mais les personnages seront toujours uniformes dans la manière dont ils développeront leurs caractères : ce ne sera jamais qu’un Avare qui aime l’argent ; un Joueur qui le dissipe ; un Jaloux qui soupçonne son ombre, etc.