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529. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « La criticomanie — Autres raisons à l’appui de ce sentiment, et les réponses aux objections. » pp. 154-206

Tous les moyens leur sont permis à tous, et toujours ; ils peuvent les chasser sans ordre et le plus confusément, à cor et à cri, à tir et à courre, à traits de limiers, aux furets et à panneaux ; c’est-à-dire, pour parler sans figures, que l’effet de cette satire fut de transformer tous les individus composant un peuple, sans en excepter la plus vile canaille, en censeurs, en juges de religion et de moralité, en inquisiteurs et scrutateurs des consciences, et puis persifleurs amers, distributeurs aveugles de sarcasmes, de quolibets, de huées, de ridicules, de lazzis, lesquels traits, qui sont les moyens dramatiques de réforme, ils lancent depuis cette époque à tort à travers, faisant ensemble, par le concert naturel de l’aveuglement et de la malignité, un feu de file contre ces loups, vrais ou prétendus tels, qui sont mêlés aux brebis, aux hommes de bien, avec lesquels ils ont extérieurement une parfaite ressemblance, dont il est impossible de les distinguer !..

530. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Machiavel. » pp. 198-214

La charité ne veut pas tant d’éclaircissemens, à plus forte raison le respect dû aux princes, qu’on n’est que trop porté à blâmer, ne permet pas de percer les utiles ténebres que tout a intérêts d’épaissir.

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