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476. (1705) Traité de la police « Chapitre premier. Des Spectacles anciens, leur origine, leur division, leurs dérèglements, et les Lois qui ont été faites pour les réformer. » pp. 434-435

Par cette même Loi, pour ne pas jeter le Peuple dans la tristesse, par une trop grande austérité sur cette matière des spectacles, ne ex nimia harum restrictione tristitia generetur ; ils permirent la représentation des autres jeux, à condition d’en retrancher toutes sortes de licences contraires à l’honnêteté, et aux bonnes mœurs.

477. (1733) Theatrum sit ne, vel esse possit schola informandis moribus idonea « Theatrum sit ne, vel esse possit schola, informandis moribus idonea. Oratio,  » pp. -211

Permettez-moi de ne pas convenir avec vous que ces hommes doctes & pieux condamnent généralement tout le Theatre : permettez-moi d’avancer au contraire, qu’il en est dont les écrits capables de faire foi en cette matiere, exceptent certains Théatres, je ne dis pas par indulgence, & sans aucune note de censure, mais avec éloge & par un esprit d’équité. […] Nous allons suivre les traces de ces grands guides dans la seconde partie de ce discours, où il nous reste à porter nos regards, autant qu’il convient & qu’il est permis de le faire, sur les spectacles publics, pour juger par eux mêmes de ce qu’ils sont, & de l’Ecole utile ou pernicieuse qu’il nous offrent pour les mœurs. […] Je demande s’il a été permis d’y semer des fleurs venimeuses, & de l’orner de plantes nuisibles. […] Nés pour la sagesse, elle nous sied toujours : il n’est jamais permis de nous en écarter.

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