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204. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « [Introduction]  » p. 2

Si nous développons plus en détail ces justes conséquences, nous sommes bien éloignés de vouloir faire des leçons à nos maîtres, nous recevons au contraire avec le plus grand respect toutes celles qu’ils daignent nous donner ; mais sans blesser ce profond respect, il fut toujours permis d’écrire sur les matières de politique.

205. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39

Pourquoi donc ne seroit-il pas permis d’user des droits de la guerre, & des commodités du voisinage ? […] Le geai ne se voit pas sans peine dépouillé des plumes du paon : il en est pourtant qui ne sont couvert que de haillons par l’imitation maussade qu’on en a faite, & la licence dont on les a chargées, que l’original ne se permet pas, & qui en donne des idées défavorable très-injustement. […] Il faut opter, leur permettre ce léger délassement dans un temps dont ils peuvent disposer, ou les condamner à un travail perpétuel (non pas du moins les jours de fête), sans goûter le moindre plaisir. […] Ceux qui la permettent ont une expérience contraire. […] Pauvres curés, est-ce que vous ne voyez pas, que vous ne comprenez pas ; que vous ne concevez pas, est-ce qu’il vous est permis d’ignorer ; que la danse aide à la digestion, dissipe les humeurs, facilite la transpiration, rétablit l’équilibre, redresse les muscles, & répand dans l’ame un baume de santé qui se répand dans l’ame un baume de santé qui se répand dans tout le corps.

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