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387. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140

Car pourquoi pensez-vous qu’il propose aux chrétiens les pièges des spectacles, sinon afin qu’il tâche de rengager sous sa tyrannie ceux qui étaient assez heureux pour en être déja échappés ? […] » Que si notre âme est touchée de la crainte de ces menaces, nous devons plus appréhender le péril où nous sommes à cause de notre prochain, qu’à cause de nous mêmes : car comme parle l’Apôtre, nous devons procurer mutuellement le bien les uns des autres : et ne penser pas seulement à ce qui vous regarde en particulier ; mais aussi à ce qui regarde notre prochain. […] Mais il n’en est pas de même de la Comédie, car l’on n’y va pas malgré soi, et sans y avoir pensé auparavant, et l’on ne témoigne guère, quand l’on y est qu’on est fâché de voir tant offenser Dieu.

388. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXIV. Le sentiment, juge plus sûr que le goût. Celui-ci préféré au premier. Pourquoi ? Amour du Théatre, funestes à ses progrès. Honneurs avilis en devenant trop communs. Cabales. Leurs effets, & les moyens qu’on employe pour les éluder.  » pp. 129-150

Que penseront nos Neveux, s’ils apprennent que quand des Acteurs ou des Actrices, avoient mérité d’être punis, ils se voyoient jusques dans leur prison, une espéce de cour ?

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