Car pourquoi pensez-vous qu’il propose aux chrétiens les pièges des spectacles, sinon afin qu’il tâche de rengager sous sa tyrannie ceux qui étaient assez heureux pour en être déja échappés ? […] » Que si notre âme est touchée de la crainte de ces menaces, nous devons plus appréhender le péril où nous sommes à cause de notre prochain, qu’à cause de nous mêmes : car comme parle l’Apôtre, nous devons procurer mutuellement le bien les uns des autres : et ne penser pas seulement à ce qui vous regarde en particulier ; mais aussi à ce qui regarde notre prochain. […] Mais il n’en est pas de même de la Comédie, car l’on n’y va pas malgré soi, et sans y avoir pensé auparavant, et l’on ne témoigne guère, quand l’on y est qu’on est fâché de voir tant offenser Dieu.
Que penseront nos Neveux, s’ils apprennent que quand des Acteurs ou des Actrices, avoient mérité d’être punis, ils se voyoient jusques dans leur prison, une espéce de cour ?