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317. (1845) Des spectacles ou des représentations scéniques [Moechialogie, I, II, 7] pp. 246-276

On conçoit sans peine après cela que, dans cet état d’exaltation morale, les accidents réels et ordinaires de la vie, le choc des passions sociales, pourront facilement porter à une triste et funeste réalisation. […] Il est donc vrai de dire qu’il ne parle que des seuls jeux de théâtre, qui, comme il le dit, sont en quelque manière utiles ou nécessaires au soulagement des peines de la vie, entre lesquels il met les représentations de chasse… Cet ange de l’école n’a donc garde d’enseigner qu’on puisse assister aux comédies dont nous parlons, ni qu’on puisse rien donner à ceux qui les représentent, puisque tout au contraire il les condamne lui-même avec saint Augustin, peu après les paroles qu’objectent les fauteurs de la comédie.

318. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106

Que les honnêtes gens ont peine à vivre ! […] C’est avec les Comédiens eux-mêmes qu’on essuie les plus rudes coups quand on leur présente une piece nouvelle : les grands airs, la hauteur, le dédain, l’arrogance des uns, les railleries, la malignité, les chicanes des autres, les lenteurs, les grandes occupations, les distractions, les répétitions, &c. il faut plus de temps, de travail, de peine pour la faire recevoir que pour la composer, à moins qu’on ne fasse précéder les présens.

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