Vaut-il donc la peine qu’on y emploie autant de temps et de dépense qu’il en faut necessairement, et pour y paroître, et pour se mettre en état de le pouvoir faire, apprenant des années entieres ce ridicule exercice ?
Je conviens, sans peine, qu’il y a eu des temps où les mœurs étaient moins respectées sur le Théâtre qu’elles ne le sont à présent dans nos Comédies ; mais il n’est pas moins vrai, pour cela, que dans le Théâtre, tel qu’il est actuellement, il reste encore bien de la corruption.