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152. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage. » pp. 1-92

Cette conséquence est très naturelle ; et ainsi l’on n’aura pas de peine à croire que telle est aussi la fin que se proposent nos Poètes. […] Après tout, les jeunes gens, encore plus que les autres, devraient s’interdire des divertissements où l’on expose à leurs yeux d’infâmes portraits, et tracés par des mains habiles : en se permettant ces amusements prétendus, ils risquent de sentir naître en eux des passions qu’on n’étouffe point sans peine, et qu’on ne contente en quoi que ce soit sans crime. […] C’est ainsi qu’un homme à qui la corruption de son cœur tient lieu de génie, enfantera sans peine des Scènes lubriques ; et que la facilité du métier invite apparemment tant de personnes à s’en mêler. […] L’univers n’a qu’un teint, et sur l’amas chenu A grand’ peine paraît du Cerf le chef cornu. » Je conçois cette description encore mieux que l’autre, que je renvoie aux réflexions de M. […] Par conclusion : le Poète condamne le Philosophe à une peine publique à cause de ses singularités.

153. (1541) Affaire du Parlement de Paris « Arrêt du Parlement de Paris autorisant, après avis du Roi, les représentations, sous conditions (25 janvier 1542) » pp. 167-166

Et seront, iceux entrepreneurs dudit jeu et mystère, tenus faire commencer lesdits jeu et représentation incontinent à une heure après midi et icelle continuer jusques à cinq heures sans intervalles ; pour la décoration, bien et sûreté de quoicq, enjoint ladite cour, auxdits entrepreneurs, pourvoir et entendre à ce qui sera requis pour l’ordre et exécution dudit jeu, de sorte qu’il ne s’en ensuive aucun scandale, tumulte, émotion ou autres fautes de leur part, sur peine d’amende arbitrairecr, de prison et de s’en prendre à euxcs.

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