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116. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — I. Fin principale de l’Incarnation du Verbe. » pp. 5-6

12 en renonçant à l’impiété & aux passions mondaines  ; qu’ v. […] Les Démons, le monde, les passions se liguent ensemble pour s’opposer à l’œuvre de Jesus-Christ dans son cœur. […] C’est dans la même vue qu’ils lui remettent si souvent devant les yeux la corruption de son cœur, qui renferme le germe de tous les crimes ; qu’ils lui indiquent les remédes-propres à la guérir ; & qu’ils lui prescrivent si expressément de renoncer au siécle, à ses vains désirs, & aux passions mondaines, abnegantes impietatem, & secularia desideria .

117. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — VIII. Les intrigues sont la vraie fin de la comédie. » pp. 15-17

La passion a saisi son objet. […] On flatte une passion qu’on ne peut mettre sous le joug, que par des combats qui font gémir les fidéles mêmes au milieu des remédes. […] Ce qu’on appelle les belles passions, sont la honte de la nature raisonnable, l’empire d’une fragile & fausse beauté ; & cette tyrannie qu’on y étale sous les plus belles couleurs, flatte la vanité d’un sexe, dégrade la dignité de l’autre, & asservit l’un & l’autre au régne des sens.

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