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117. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre II. L’Exposition, le Nœud & le Dénouement. » pp. 183-210

JE réunis ces trois parties du Drame dans un même article, parce qu’elles n’en font qu’une dans un Poème bien constitué. […] Je vois que dans ses Drames en général, cette partie essentielle à la perfection du Poème, est tellement oubliée, qu’elle parait retranchée tout-à-fait. […] L’intrigue de nos Opéras, roule donc, du moins en partie, sur les désagrémens, sur les embarras du ménage. […] Nous voici à la dernière partie du Drame.

118. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74

Conclusions du Procureur du Roi, et tout considéré, « La Cour ayant égard à ladite requête, a reçu les suppliants appelants, et en conséquence ordonne que sur ledit appel les parties auront audience au premier jour d’après Quasimodo, et cependant a fait inhibitions et défenses aux Comédiens de faire aucun exercice de comédien audit jeu de paume de la Fontaine jusqu’à ce qu’il en soit autrement ordonné. ». […] Il est très faux qu’il soit utile au public de rassembler les citoyens au spectacle ; ils n’y voient que les excès, les intrigues, le succès des passions ; il n’y forment que des parties de débauche, des sociétés de vice, des liaisons de crime. […] Il est vrai que des jeux publics, donnés sous les yeux des Magistrats, doivent être moins licencieux que des parties de plaisir secrètes, où les ténèbres et l’impunité ouvrent une libre carrière à la débauche. […] Il faudrait extraire une grande partie de l’Oraison qu’il prononça pour Roscius, le plus honnête homme, le plus grand Acteur de son temps (ce qui est un phénomène), si on voulait rapporter tout ce que l’Orateur dit contre la comédie, car il ne s’occupe qu’à excuser Roscius d’exercer un si vil métier. Sa partie voulait rendre sa bonne foi suspecte, à titre de Comédien.

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