Nous avons jusqu’à maintenant parlé des danses, et des Comédies, comme des choses qui sont défendues, parce qu’elles sont mauvaises ; au moins à cause des circonstances qui les accompagnent, et de leurs effets. Il faut maintenant parler de la prohibition, qui en a été faite, et conclure qu’elles sont encore illicites, parce qu’elles sont défendues. […] J'ajoute une autre loi des Empereurs Valentinien, Théodose, et Arcade dans laquelle après avoir fait mention de plusieurs Fêtes particulières ; ils marquent toute la quinzaine de Pâques, le jour de Noël, et de l’Epiphanie, et les Fêtes des Apôtres : « dans lesquels jours (disent-ils) à cause de leur sainteté, nous défendons toutes sortes de spectacles ; et nous mettons encore au même rang des Fêtes dont nous avons parlé, les jours qui étaient nommés les jours du Soleil, et que les Chrétiens appellent communément, plus justement, les jours du Seigneur, ou les Dimanches ; que l’on doit célébrer, et solenniser avec une pareille dévotion et révérence ».
Saint Thomas traite ici trois questions dont les deux premières appartiennent au sujet des jeux : dans l’une il parle des jeux en général : dans l’autre, il vient aux spectacles. […] Le même saint parle encore de cette matière2. 2. q. 168. art. 4. […] C’est toute la restriction qu’il apporte ici, laquelle ne regarde point les jeux publics, puisqu’il ne retranche rien de la défense des spectacles, qu’il laisse par conséquent en son entier, comme portée expressément par tous les canons où il est parlé de la pénitence, ainsi qu’il l’a reconnu dans le passage qu’on vient de voir sur les sentences.