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17. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — [Introduction] » pp. -1

L’Académie de Toulouse a donné, par l’onction de cette charge, une leçon & un exemple aux théatres de la Capitale, qui n’ont point de pareille charge, quoiqu’ils en aient une infinité, dont leur almanac rapporte la liste. […] Les théatres seroient bien de mettre un pareil coffre ou tronc, au parterre, où chacun déposeroit librement ses écrits.

18. (1765) De l’éducation civile « De l’éducation civile » pp. 76-113

Voudriez-vous avoir de pareilles Héroïnes pour filles & pour femmes ? […] Je sais qu’il est encore des Ecrivains courageux, qui luttent avec succès contre le goût dominant ; & qui, contens des suffrages du petit nombre de leurs pareils, se mettent peu en peine des applaudissemens du vulgaire : mais le nombre n’en est-il pas déja considérablement diminué, & n’est-il pas à craindre qu’il ne diminue encore de jour en jour, & que l’esprit des Lettres ne s’abâtardisse entiérement si l’on n’y apporte promptement un remede efficace. […] Depuis que l’on connut, dans la Grece & à Rome, des Ecoles pareilles à celles que nous proposons, on observa que tous les grands Capitaines y avoient pris des leçons, & que plusieurs même, au sorti de ces Ecoles, se trouverent en état de conduire des armées, sans aucun apprentissage ultérieur. […] Pour donner au génie François toute l’activité dont il est susceptible, & pour lui faire enfanter des productions pareilles à celles d’Athenes & de Rome, il ne faudroit que le plier de bonne heure à la réflexion, l’occuper d’études solides, & lui inspirer, s’il étoit possible, le même degré d’intérêt qui conduisoit la plume des anciens Ecrivains. […] La Médecine ordinaire, telle qu’elle est exercée par nos Praticiens, n’est point non plus une science certaine, & cependant elle ne laisse pas de procurer des secours infinis : pourquoi n’en espérerions nous pas de pareils & de plus grands encore de la Médecine de l’ame, en raison des progrès qu’elle fera parmi nous.

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