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376. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVII. Accidents arrivés dans les spectacles. » pp. 150-153

La foudre parut sous la forme d’un boulet de canon du plus gros calibre.

377. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Suite d’Elisabeth d’Angleterre. » pp. 33-82

I l parut dans le même temps sur la scène du monde une autre Actrice dont nous avons parlé, qui valoit bien Elisabeth ; c’étoit Catherine de Medicis. […] La Comédienne d’Angleterre le trompa & le conduisit au tombeau ; Campistron auroit dû faire paroître un Envoyé d’Angleterre sous un nom supposé, il auroit pû former des scènes intéressantes. […] Elle en a refusé jusqu’à vingt-quatre ; ce seroit une pièce bien ennuyeuse si l’on faisoit paroître sur la scène ces vingt-quatre amans, les uns sérieux & tragiques, les autres comiques & divertissant ; plusieurs ne seroient que pour le remplissage, & joueroient un fort petit rôle, mais traités séparément par une main habile, on en feroit plusieurs pièces. […] Lorsque l’Ambassadeur de France l’apprit à Elisabeth, & lui en dit les raisons par l’ordre de Charles IX, elle parut indifférente, & sembloit même l’approuver, elle répondit à la lettre du Roi : J’approuve cette conduite, du moins à l’égard de ceux qui manquoient de respect pour leur Souverain, mais il eût été plus conforme à la justice de l’exécuter avec moins de rigueur. […] D’ailleurs sa mère avoit vécu & étoit morte Catholique, il étoit Protestant, Elisabeth lui avoit fait sucer sa Religion avec le lait, & l’y avoit entretenu ; il s’y étoit rendu savant, & vouloit le paroître.

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