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61. (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482

S’il faut montrer de l’amour, ou de la haine : de l’espérance ou du désespoir : de la joie, ou de la tristesse : ils recueillent ce qu’il y a de plus emporté dans les Auteurs les plus lascifs et les plus éloquents, et y ajoutant ce que leur invention leur peut fournir, vous diriez que vous voyez et que vous entendez parler ces démons qu’adoraient les Païens sous les noms des Dieux de l’Amour ou de la Fureur ; et des autres passions dont ils voulaient autoriser le dérèglement. […] Qui peut douter que ce monstre ne les anime de sa présence et de son esprit dans ces actions scandaleuses, où il peut faire encore ce qu’il a fait autrefois, tournant dans les Comédies la Religion Chrétienne en ridiculeBaronius en ses Notes sur le martyrol. au 14 Avril [Baronius, Martyrologium romanum, Rome, 1586, p. 166] [Baronius, à propos de l’acteur Ardalion, affirme que les païens représentaient sur le théâtre les actes des chrétiens pour s’en moquer. […] Apolog. 28 [Tertullien, Apologétique, chap. 28] Baronius en ses Notes sur le martyrol. au 14 Avril [Baronius, Martyrologium romanum, Rome, 1586, p. 166] [Baronius, à propos de l’acteur Ardalion, affirme que les païens représentaient sur le théâtre les actes des chrétiens pour s’en moquer.

62. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74

Baronius le fait venir d’un bourg de la Palestine, dépendant de Gaze, où il croit que ces jeux ont été institués, du mot Syriaque Majamas, qui signifie les eaux, parce qu’ils se célébraient au bord de la mer ou des rivières, ce qui les rendit si fameux à Antioche dans le faubourg de Daphné, où les eaux étaient abondantes, avec les débauches énormes que les délices du lieu, la superstition païenne, le caractère des habitants, ne pouvaient manquer de porter à l’excès. […] Les Païens faisaient la même remarque. Rome païenne ne connaissait pas les vœux monastiques, elle n’avait qu’une quinzaine de Vestales, obligées à la continence, qui même après quelques années de service pouvaient se marier ; le mariage y était honoré, favorisé, encouragé ; le divorce permis devait même le faciliter.

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