La premiere, parce que les Païens mêmes l’ont condamné. […] Autrefois les Païens se travestissoient en cerfs, en chevres, ou en genisses. […] Mais quelqu’un me dira ; Ce ne sont point des exercices sacrileges ; ce sont des jeux & des divertissemens ; c’est une nouvelle maniere de se réjoüir, & non pas une erreur de l’antiquité, ni une superstition des Païens. […] « Avez vous fait, dit-il, quelque chose semblable à ce qu’ont fait, & ce que font encore les païens aux premiers jours de Janvier, vous déguisant en cerf ou en genisse ? […] Les Païens estoient bien plus réglez que nous dans leurs mœurs.
Ainsi un parricide, un inceste, exciteront bien moins d’horreur que de pitié, mais elles ne gâtent pas simplement l’esprit, elles le rendent idolâtre et tout Païen, comment cela ? […] Les Païens mêmes ont reconnu que rien n’était plus dangereux pour les bonnes mœurs que ces sortes de spectacles, ils avouent qu’ils faisaient de grands changements en leur cœur, qu’ils en retournaient non seulement plus avares, plus ambitieux, plus enclins aux plaisirs et au luxe, mais encore plus cruels, et moins hommes. […] L’instinct du Christianisme va si fort à en éloigner, que les Païens reconnaissaient qu’un homme était devenu Chrétien dés qu’ils ne le voyaient plus dans ces lieux, et la curiosité y ayant un jour conduit une Chrétienne, le démon prit possession d’elle aussitôt, et comme on le conjurait dans les exorcismes de dire ce qui l’avait rendu assez insolent pour s’emparer du corps de cette servante de Jésus-Christ, il répondit par sa bouche qu’il l’avait trouvée dans sa maison, in meo inveni. […] Les plus sages d’entre les Païens les ont traitées d’excès et de folie, ils n’ont souffert ces pernicieux passe-temps qu’à celles qui sont la corruption et la ruine des jeunes gens, non aux femmes pudiques, le S.