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85. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE III. L’insolence du Théâtre Anglais à l’égard du Clergé. » pp. 169-239

n’oublie pas de lancer aussi son trait contre le Clergé. On prépare un équipage de Ministre à Melbourne pour suborner Letitie ; sur quoi celui-là demande « si on a pourvu à tout ; et on lui répond : A tout, Monsieur, à tout ; au large chapeau de saint homme, au petit rabat de Docteur sévère, au long manteau de Père en Dieu ; sans oublier l’emplâtre que j’ai ouï dire que le Tartuffe Filetexte porte sur l’œil pour toute marque de pénitence des iniquités de sa jeunesse, etc. […] J’avouerai pourtant qu’il s’oublie bien en quelques rencontres. […] Ce n’est point une honnête retenue, c’est bassesse que de n’agir pas en ces occasions : la modestie la plus humble ne demande jamais qu’un homme prévarique sur ce qu’on lui confie, ni qu’il se dépose du pouvoir dont il est revêtu pour oublier son devoir.

86. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31

Cette réflexion est juste, ce contraste est frappant : mais il oublie de dire, & on compose des comédies, & on éleve chez soi un Théatre, on y fait venir des comédiens, j’y fais mes pièces, je représente ces horreurs, je les expose aux yeux du public, & je lui donne des farces ; de la même plume, dans le même temps partent la défense de Calas & Nanine. […] Les Médecins l’abandonnerent, & elle est oubliée : ils auroient mieux fait de ne pas la faire composer. […] Les Médecins l’abandonnerent, & elle est oubliée : ils auroient mieux fait de ne pas la faire composer.

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