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280. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage. » pp. 1-92

Au reste, que ce fût là le vrai sentiment de Plaute, c’est de quoi ses propres Ouvrages font foi : car ses meilleures Comédies sont presque toujours dans l’ordre à cet égard ; l’Amphitryon y est à une fausse addition près : l’Epidicus son chef-d’œuvre, les Ménechmes, le Rudens, et le Trinummus, qu’on peut compter entre ses plus belles pièces de la seconde classe, ne blessent point l’oreille chaste : son Truculentus, autre ouvrage de mérite, quoique non achevé, est encore de mise, supposé le système du Paganisme.

281. (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238

Les femmes ont-elles les organes moins délicats que nous, le coup d’œil ou l’oreille moins juste, le sentiment en général plus lent ou plus confus ? […] Il s’ensuit que la scène Française n’est pas à cet égard aussi morale qu’elle peut l’être : mais on y dit ce que l’on n’ose y peindre ; et si les impressions n’en sont pas assez vives, si elles frappent l’oreille sans toucher le cœur, ce n’est pas la faute du théâtre.

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