/ 239
231. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197

Dans l’Eloge du Chancelier de l’Hôpital, par l’abbé Remi, Avocat au Parlement, couronné à l’Académie Françoise & justement condamné par la Sorbonne, on trouve ces mots, p. 10 : Catherine de Médicis, investie par des hordes d’histrions & d’esclaves, qui nous apportoient de l’Italie tous les vices d’une nation dégénérée, toutes les fourberies d’une politique monstrueuse, tous les besoins du luxe, l’art meurtrïer de la finance, la fureur épîdémique du jeu, le goût de la débauche que la nature abhorre, & la lâche audace des empoisonnemens & des assassinats, jusqu’alors inconnus chez un peuple qu’honoroient la bravoure & la loyauté ; Catherine de Médicis, insensible sur les calamités publiques, ne songeant qu’à ses plaisirs, à sa vanité, à son ambition, multiplia les spectacles, ordonna des fêtes, prodigua l’or à ses bouffons, tourmenta ses ministres, se repentit & s’applaudit tour-à-tour d’avoir choisi l’Hôpital pour Chancelier.

232. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174

Donnez l’aveu du Prince à sa mort qu’on apprête, Et ne dédaignez pas d’ordonner de sa tête.

/ 239