Je prétends qu’il y a des divertissements dans le monde, qui passent pour légitimes et que l’opinion commune des gens du siècle autorise, mais que le christianisme condamne, et qui ne peuvent s’accorder avec l’intégrité et la pureté des mœurs. […] Mais que j’attaque jusqu’à la promenade, que je prétende qu’il y ait sur cela des mesures à garder et des précautions à prendre, que je sois dans l’opinion qu’une mere chrétienne ne doit pas sans ménagement et sans réflexion y exposer une jeune personne, qu’elle doit avoir égard aux temps, aux lieux, à bien des circonstances dont elle n’a guere été en peine jusqu’à présent, c’est ce qu’on traitera d’exagération, et sur quoi l’on ne voudra pas m’en croire.
Ie veux bien que le sujet du Poëme en reglât le nombre & la situation, par ce qu’il avoit ou de serieux ou d’enjoüé : & je n’ignore pas absolument les diverses opinions qui sont si amplement deduites chez les Autheurs.